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Dette, retraites, travail : et si la France repartait de zéro ?

Le modèle social français, hérité de l’après-guerre, est à bout de souffle. Coûteux, inefficace, il sacrifie l’avenir au nom d’un progrès figé, devenu caricature de lui-même.

3 300 milliards d’euros de dettes. Pour quels résultats ? Des services publics qui s’effondrent, une Éducation nationale en déclin, une insécurité croissante jusque dans les territoires les plus paisibles…

Pour Rafik Smati, il est urgent de refonder en profondeur notre modèle économique et social, autour de quatre piliers structurants :
1) Redonner toute sa place à la liberté individuelle, en sortant d’un système qui infantilise, standardise, encadre à l’excès, et empêche les citoyens d’agir, de créer, de choisir leur destin.
2) Repenser notre système de retraites, qui absorbe à lui seul près d’un quart des dépenses publiques, dans une société où la durée de vie s’allonge et les parcours professionnels se diversifient.
3) Cesser de faire peser le financement de notre modèle social sur le travail, pour le transférer davantage sur la consommation, dans un monde où l’automatisation et l’intelligence artificielle redéfinissent le rapport au travail.
4) Remettre l’innovation, le risque et la création au cœur du pacte national, plutôt que de tout subordonner à la protection et au statu quo.

Au risque de surprendre, Rafik Smati dit rester profondément optimiste. Pourquoi ? Parce qu’il connaît l’âme de la France : un pays difficile à réformer, mais qui, une ou deux fois par siècle, se réinvente avec éclat. Il pressent que, poussés par l’urgence et les circonstances, les Français seront bientôt contraints, et donc capables, de rebâtir sur du neuf.

L’époque actuelle, avec ses bouleversements technologiques, énergétiques, démographiques, n’est pas une menace, mais une opportunité historique. La France possède des ressources uniques : un esprit entrepreneurial puissant, une jeunesse instruite, des ingénieurs brillants, une créativité qui ne demande qu’à s’exprimer.

Encore faut-il oser un projet. Un cap. Une volonté.

Ce que l’on appelle aujourd’hui « crise » pourrait bien, dans quelques années, apparaître comme le point de bascule d’un nouveau commencement.

Tel est ce message que Rafik Smati a voulu porter sur le plateau de David Pujadas, sur LCI.

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