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Entreprises et création de richesses : quelques vérités bonnes à rappeler…

Nous sommes en 2025, et la France vit encore dans la lutte des classes. Les patrons, ou « les riches » comme certains disent, sont les boucs émissaires parfaits d’un système à bout de souffle qui refuse de se remettre en cause. Invité de David Pujadas, j’ai tenu à rappeler quelques vérités :

1) La fortune d’un entrepreneur n’est pas de l’argent qui dort sur un compte en banque, mais la valeur (le plus souvent virtuelle) des actions de son entreprise.

2) Un chef d’entreprise qui prend des risques et qui réussit, ce sont des emplois créés, de l’innovation, des impôts payés.

3) Si l’enrichissement des patrons se faisait au détriment des plus pauvres, alors expliquez-moi pourquoi, quand Bernard Arnault a perdu plus de 50 milliards l’an dernier (du fait de la baisse de la valorisation de son groupe), personne ne s’est enrichi ?

4) La dépense publique s’élève à 1 700 milliards d’euros par an. L’ISF, en son temps, ne rapportait que 4 à 5 milliards. Réduire la question de la dette au rétablissement de l’ISF est une supercherie.

5) Les Français les plus aisés sont prêts à contribuer à l’effort national. Mais à une condition : que l’argent public (ou plutôt l’argent des Français) soit mieux dépensé, et que la performance publique devienne une règle d’or. Contribuer, oui. Être pris pour des pigeons, non !

6) Plutôt que de chercher à faire fuir ceux qui réussissent, la France ferait mieux de s’inspirer de ce que font d’autres pays tels que l’Italie, laquelle attire aujourd’hui des milliers d’entrepreneurs grâce à une politique fiscale incitative.

En disant cela et en défendant les entrepreneurs, les créateurs et les innovateurs, je sais que je m’inscris dans une minorité en France. Ici, hélas, la prise de risque est souvent découragée et l’échec méprisé. Mais je ne suis pas un politique, donc je ne cherche pas à plaire, mais à partager des convictions. Fussent-elles impopulaires.

C’est ce combat-là que je mène, sans concession, dans l’espoir qu’un sursaut de notre beau pays soit encore possible.

Rafik Smati

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