Invité sur le plateau de Nicolas Doze sur BFM Business, Rafik Smati est revenu sur le procès permanent intenté aux entreprises et aux entrepreneurs.
À écouter les idéologues de gauche, les entreprises seraient responsables de tous les maux du pays. Elles détiendraient un trésor caché qu’elles conserveraient jalousement, et profiteraient d’un pactole de soi-disant « 200 milliards d’aides ». Une caricature déconnectée de la réalité économique.
Ceux qui stigmatisent ainsi l’entreprise oublient de poser les vraies questions : qui crée les emplois ? Qui investit ? Qui innove ? Qui prend des risques réels dans un monde instable ?
En diabolisant systématiquement ceux qui produisent, la France scie peu à peu la branche sur laquelle repose sa prospérité future.
Une partie de l’intelligentsia continue de voir l’entreprise comme une vache à traire, alors qu’elle est, selon la formule de Churchill, le cheval qui tire le char.