En France et en Europe, l’action politique ne consiste plus à écrire l’Histoire, mais à gérer l’intendance. Nous avons renoncé à la puissance, à l’esprit de conquête, à la prise de risque, et préférons taxer, réguler, interdire. Et pendant ce temps, le reste du monde prépare 2050.
Les États-Unis, eux, poursuivent désormais une vraie ambition, claire, nette : celle de bâtir une civilisation hautement technologique qui abattra toutes les frontières, physiques, scientifiques et intellectuelles.
La Chine, elle, porte un autre projet : celui de la domination stratégique et du contrôle global.
Et nous ? Nous comptons les points et inventons des normes au nom de la vertu.
L’Europe aurait pourtant une légitimité pour proposer un autre futur : un futur d’espérance, d’audace et de liberté. Un futur qui se bâtirait autour d’un humanisme technologique que seule l’Europe peut porter, forte de son histoire, de ses valeurs et de ses talents.
Ce n’est pas en ayant une vision technocratique de l’avenir du monde que nous gagnerons ce combat.
Ne capitulons pas devant l’avenir !
Extrait de l’intervention de Rafik Smati chez Nicolas Doze.
Vos pensées, une mine d’or…Merci !