Quand la taxe devient la seule boussole, c’est toute la France qui perd le nord.
Dernier exemple en date : cette proposition de taxe de 2% sur le patrimoine des plus riches. Une idée présentée comme « juste ». En réalité ? Un poison pour notre souveraineté économique.
1) Elle frapperait le patrimoine professionnel, c’est-à-dire une fortune… virtuelle. Des parts souvent non liquides, donc invendables.
2) Elle contraindrait des entrepreneurs, comme ceux de Mistral AI, à vendre chaque année 2% de leur entreprise pour payer un impôt sur de l’argent qu’ils n’ont pas. Bref, le meilleur moyen de faire fuir nos talents.
3) Elle ouvrirait grand la porte aux fonds prédateurs étrangers, prêts à racheter nos pépites à bas prix. C’est notre souveraineté industrielle qu’on sacrifie.
4) Elle enverrait un message désastreux aux investisseurs internationaux : en France, on taxe l’innovation avant de la soutenir.
5) Et surtout, elle détourne le regard du vrai sujet : la priorité de la France n’est plus d’augmenter ses impôts, mais de réduire sa dépense publique !
La taxe Zucman a été rejetée au Sénat. Tant mieux. Mais elle reviendra. Et chaque fois qu’elle reviendra, nous devrons être là pour combattre sans relâche ces idéologues qui méprisent l’esprit d’entreprise et rêvent d’une France administrée, sous perfusion, sans créateurs.
Extrait de l’intervention de Rafik Smati chez David Pujadas sur LCI.