Beaucoup s’étonnent de mon optimisme et le critiquent parfois. Loin d’être naïf face aux défis de notre temps, je reste convaincu que nous avons de nombreuses raisons d’être optimistes. C’est ce que j’ai partagé ce matin avec Nicolas Doze. Voici pourquoi :
Le tempérament de l’Entrepreneur
D’abord, il s’agit d’une question de tempérament. En tant qu’entrepreneur, l’optimisme n’est pas une option, c’est un devoir. Si l’on est pessimiste, on tombe.
Le pouvoir des mots
Ensuite, il y a la psychologie humaine. Lorsqu’on parle continuellement de déclin, on participe à sa création. À l’inverse, exprimer de l’espoir contribue à le faire naître. Lorsque l’on dispose d’une visibilité publique comme la mienne, chaque parole compte et forge l’opinion. N’oublions pas cette responsabilité.
La révolution à nos portes
Mais le plus important est ailleurs : nous sommes à l’orée d’une révolution sans précédent : IA, numérique, biotech, greentechs… TOUT va se métamorphoser dans les prochaines décennies. La crise actuelle, bien qu’ardue, se traduira par un renouveau majeur de notre civilisation. Il nous appartient de garantir que ce renouveau soit synonyme de prospérité et de fraternité.
Comme je le disais en conclusion de cet échange avec Nicolas Doze, j’aime dire à mes enfants de 10 et 11 ans la chance qu’ils ont d’être nés ici et maintenant.
Définitivement, je préfère de loin le “sera mieux demain” au “c’était mieux avant” !
Rafik Smati
La psychologie de l’optimisme que vous dépeignez est fascinante et pertinente. Il est vrai que les mots ont le pouvoir de façonner notre réalité. Vous nous rappelez que nous avons non seulement le droit, mais aussi le devoir, d’être des catalyseurs de changement positif.
Ce que j’apprécie le plus dans cet article, c’est la notion de responsabilité qui accompagne l’optimisme. Chacun de nous, et plus encore ceux qui sont connus, ont le devoir d’insuffler de l’espoir et d’agir pour un avenir meilleur. La révolution technologique à venir est une toile vierge, et l’ article de Rafik Smati nous rappelle que nous en sommes tous les artistes.