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Et si la France arrêtait enfin de subventionner l’inactivité ?

Et si la France arrêtait enfin de subventionner l’inactivité ? L’idée d’une allocation sociale unique, plafonnée à 70 % du SMIC, fait son chemin. Et c’est une excellente nouvelle. Voici pourquoi :

1) La France ne travaille pas assez et ne produit pas assez. Si notre pays avait le même taux d’emploi que l’Allemagne (76 % en Allemagne contre 67 % en France), nous afficherions un excédent budgétaire, et nombre de nos problèmes seraient résolus.

2) Il existe incontestablement un effet d’aubaine pour certaines personnes qui ont fait du cumul d’aides un véritable mode de vie, au point de ne plus avoir besoin de travailler. Ce type d’abus fragilise le pacte social, car il crée un déséquilibre : pendant que certains s’efforcent de contribuer, d’autres s’organisent pour en profiter. C’est inacceptable.

3) Mettre en place une allocation unique permettrait de simplifier radicalement l’organisation des aides sociales : moins de guichets, moins de services, moins d’agents chargés de la gestion d’un millefeuille bureaucratique devenu illisible. À la clé, des milliards d’euros d’économies.

4) Enfin, et c’est le plus important pour Rafik Smati, cette mesure constituerait une véritable avancée en matière de justice sociale. Aujourd’hui, de nombreuses personnes éligibles à des aides ne les réclament pas, découragées par la complexité des démarches. C’est le cas de 50 % des personnes éligibles au minimum vieillesse et d’un tiers de celles qui pourraient bénéficier du RSA. Ces personnes, souvent parmi les plus vulnérables, passent entre les mailles du filet. Elles méritent la solidarité nationale bien plus que ceux, trop nombreux, qui savent en exploiter les failles.

Tels sont les arguments que Rafik Smati a exposé hier soir sur le plateau de David Pujadas sur LCI.

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