La France est prisonnière du passé.
Depuis des décennies, notre pays a fait le choix de la protection plutôt que celui de l’innovation, du confort plutôt que du courage. Aujourd’hui, les retraites absorbent 14 % de notre PIB, quand l’éducation n’en représente que 7 %. Ce déséquilibre dit tout : nous finançons le passé au lieu de financer l’avenir.
Tout notre modèle social repose sur le travail et sacrifie les actifs, qui sont pourtant les forces vives de la Nation. Nous consacrons des milliards à préserver un système inefficace, alors que ces mêmes milliards pourraient nourrir l’innovation, la connaissance et la jeunesse.
Résultat : la France est passée, en 30 ans, du 4ème rang au 26ème rang mondial en richesse par habitant.
Voilà la réalité. Elle est brutale, mais c’est sur elle que nous devons reconstruire.
Rafik Smati
