Un train nommé “FUTUR” arrive au quai de la gare “FRANCE”. D’autres passagers sont déjà à bord. En toute logique, le rôle de la puissance publique devrait être de faciliter l’accès au quai pour que tout le monde puisse embarquer le plus rapidement possible (notamment nos agriculteurs, mais pas seulement).
Au lieu de cela, cette puissance publique préfère multiplier les points de contrôle, les guichets, les obstacles pour accéder au quai, compromettant ainsi notre capacité collective à faire partie du voyage.
Cette métaphore du train illustre l’impasse qui est la nôtre depuis 40 ans. La France et l’Europe disposent de très nombreux atouts pour embrasser l’avenir. Mais rien, rien, ne sera possible sans remettre en cause cette pulsion pour la taxe et pour la norme que nous entretenons chez nous.
Face à des défis, plusieurs postures s’affrontent : confiez un problème à un entrepreneur, et il le transformera en richesse ; confiez-le à des technocrates, et ils pondront des lois et des normes. Un vrai choc culturel s’impose.